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Combattre le racisme, c’est combattre les préjugés racistes. Si l’on prend le cas de la France, l’on constate que peu de Français·e·s d’origine africaine ou nord-africaine apparaissent aux niveaux visibles des strates de la société. Et lorsque c’est le cas, on ne les présente pas comme journaliste ou député·e de la République, mais comme jounaliste noir·e ou député·e d’origine maghrébine. Car le terreau du racisme rejoint celui qui mène à la discrimination, culturelle, sociale ou financière. Beaucoup s’étonnent que Tiger Woods ait pu devenir l’un des plus grands champions de Golf. Les mêmes ne comprennent pas comment Lewis Hamilton puisse battre tous les records de sa discipline. SIR Lewis Hamilton, car de l’autre côté de la Manche, la question du racisme dans le sport a été prise à bras-le-corps. Dans ce pays, où l’on n’hésite pas à anoblir les gens considérés comme méritants, quelle que soit leur origine, la discrimination raciale a longtemps été un fléau sociétal. La solution ou plutôt les solutions qui ont été mises en place reposent sur trois piliers : la prévention, la sanction et la médiatisation. C’est ce dernier socle qui se révèle encore fragile en France, nous empêchant d’évoluer vers une plus grande tolérance. Au Royaume-Uni, depuis des années, chaque acte raciste se déroulant à l’occasion d’une compétition sportive, est ultra-médiatisé. Ainsi le problème est-il publiquement pointé du doigt et le débat (s’il en était besoin) peut s’enclencher. Au fil du temps, cela a conduit à une prise de conscience de la bêtise sous-jacente au racisme et les comportements ont évolué. Un bel exemple à suivre en France, où les médias sont bien trop timorés. Carnet Inclusion 2021 - F.S.G.L. 39

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