CAHIER DES ACTIONNAIRES VIVESCIA INDUSTRIES 2022-2023 Une performance économique en amélioration dans un environnement complexe Les résultats 2022-2023 de VIVESCIA Industries sont supérieurs aux prévisions budgétaires et à l’an dernier dans un environnement inflationniste persistant et de consommation morose. Quel est le bilan de l’exercice écoulé, quelles sont les perspectives pour 2023-2024 ? Échanges avec Olivier Miaux, gérant de VIVESCIA Industries, et les directeurs généraux des trois grands métiers de VIVESCIA Industries : Pierre Garcia (Grands Moulins de Paris), Robert O’ Boyle (Délifrance) et Olivier Hautin (Malteurop). QUE RETENEZ-VOUS DE L’EXERCICE 2022-2023 ? sur les deux derniers exercices par la hausse des coûts. Sur l’exercice, rapport à celles supportées en 2020- l’EBITDA a progressé de 136 à OLIVIER MIAUX : Nous avons connu 2021. Au global, cela représente 149 millions d’euros, grâce aux plans une in昀氀ation d’une ampleur inédite un surcoût de près de 800 millions d’ef昀椀cience opérationnelle déployés de l’ensemble de nos coûts, pour la d’euros. dans toutes les activités. seconde année consécutive. Elle a été Malgré ces vents contraires, nous couplée à une forte volatilité des prix avons réussi, grâce au travail ROBERT O’BOYLE : Je résumerai l’exercice en raison d’un contexte géopolitique des équipes, à améliorer notre en disant que ce fut une année de chahuté. Ce contexte in昀氀ationniste a performance économique par rapport résilience et d’agilité pour Délifrance. pesé sur la consommation alimentaire, à l’exercice précédent. Cette évolution Il nous a fallu gérer simultanément en particulier en Europe. Nos charges re昀氀ète les efforts mis en œuvre a昀椀n l’entrée dans une nouvelle période externes ont bondi d’environ 50 % de compenser progressivement in昀氀ationniste exceptionnelle, des craintes de pénurie de matières premières, d’ingrédients ou encore d’emballages et des mouvements de volumes incertains. Parallèlement, nous avons gardé le cap sur notre politique innovation et commerciale pour accélérer nos développements dans le food service et les réseaux hors domicile. PIERRE GARCIA : Nous avons également ressenti un repli de la consommation sur nos marchés clés. Les Grands Moulins de Paris ont dû faire face à une nouvelle problématique chez nos clients boulangers, celle de la hausse 08 09