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2022 Annual Report 4 30% Club France Investor Group La concrétisation comme l’effectivité des droits économiques des femmes constituent autant d’opportunités pour les individus – hommes et femmes –, les entreprises et notre économie ; elles requièrent, par conséquent, des politiques volontaristes et des engagements féministes. Le président Emmanuel Macron, en faisant de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de ses quinquennats, a permis d’accélérer la marche de l’Histoire en créant un momentum qui nous engageait à revoir les conditions du partage réel du pouvoir économique au sein des entreprises. En effet, un certain nombre de blocages constitutifs de notre organisation collective contraignent encore la marge de manœuvre économique des femmes, et entraînent une cascade de conséquences qui, bien souvent, entravent le développement de leur carrière et entérinent définitivement les inégalités de destin entre les femmes et les hommes. C’est dans cet esprit, qu’en 2021, j’ai rédigé une proposition de loi 1 qui consacre de nouveaux droits économiques pour les femmes et leur permet ainsi de conquérir leur statut de sujet économique, libre et autonome. Une loi qui s’adresse à toutes les femmes, quel que soit leur âge, qu’elles aient ou non des enfants, dans la diversité de leur parcours de vie, afin qu’elles aient toutes les moyens de saisir les potentialités des mutations économiques à l’œuvre, qui sont autant d’opportunités d’accomplissement. Je mesure, au nombre de sollicitations que je reçois, que le sujet est plus que jamais sur la table dans toutes les entreprises et je m’en réjouis ! Enfin, notre pays réfléchit à comment faire de la moitié de la population active une source de création de valeur, de richesse et d’emplois. Une réflexion d’autant plus nécessaire dans le contexte économique que nous connaissons. Et nous pouvons déjà affirmer que la loi, dont la séquence s’est déroulée sur toute l’année 2021, a fait progresser les choses. D’après la dernière édition de l’étude « Mixité au sommet » d’Heidrick & Struggles, en 2022, 31% des entreprises du SBF120 comptent au moins 30% de femmes dans leur comex contre 18% en 2020. De même, 9% en comptent au moins 40% contre 6% en 2020. Je crois qu’une part de plus en plus significative des grandes entreprises ont pris la mesure de l’enjeu que représente la mixité, à la fois pour assurer leur attractivité, mais également pour accélérer leur performance globale. À cet égard, la loi que j’ai portée – qui marque un changement majeur dans la gestion et la rétention des talents de l’entreprise – permettra une accélération de cette dynamique, en imposant des objectifs chiff rés ambitieux mais atteignables par les acteurs concernés. La féminisation des équipes dirigeantes est une formidable opportunité pour les entreprises ; un constat qui invite les acteurs à se positionner dès aujourd’hui sur cette question de manière ferme et engagée, sous peine de rater une marche essentielle à leur transformation et leur croissance. Je tiens à féliciter la branche f rançaise du 30% Club, et plus particulièrement Matt Christensen et Marie- Sybille Connan, pour leur engagement sincère en la matière, ainsi que leurs actions déterminées pour faire bouger les lignes dans le monde de l’investissement. Un secteur clef pour définir les orientations stratégiques de demain et où les choix de chacune et chacun d’entre vous engagent notre société tout entière. Ensemble, construisons la France de 2030 : un pays fort de tous ses talents ! Marie-Pierre Rixain Marie-Pierre Rixain , Member of the French Parliament English translation overleaf > 1 Proposition de loi qui a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en mai 2021 et promulguée par le président de la République, Emmanuel Macron, le 24 décembre 2021.

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